Comme quoi, la méfiance ne mène pas toujours a quelque chose de logique [PV Kenzie]

Messages : 14 Date d'inscription : 22/01/2013

Quoi raconter... Ma journée? Et bien soit. Je suis arrivé en ville ce matin car on m'avais contacté (bien sur téléphoniquement, hein) pour un boulot. Pour être franc, arriver à l'heure m'avait bien coûté une bonne balade en tuture nocturne sans réel repos et j'étais donc, dès mon arrivée, particulièrement irrité. Une fois sur place et le contrat signé... comment ça quel contrat? Mais celui pour lequel je suis venu en ville bon sang ! hum.. pardon, j'avais oublié que je n'avais pas encore donné les détails. Je devais simplement m'assurer qu'une transaction (censée se faire dans un viel appartement) ne se déroule pas comme prévu. J'aurais même un bonus si je détruisait moi même la marchandise. Des armes, visiblement, je pouvais faire ça sans trop de mal, surtout qu'une décharge se trouvait visiblement pas très loin... Va pour le bonus ! Ah, ça me fera peut être quelques verres d'hydromel en plus, ce soir ! Je pris donc la route en direction de l'adresse ou était censé se dérouler la transaction. J'étais certes bien en avance, mais c'est toujours agréable de pouvoir jeter un oeil au décor, non? Un petit coup d'oeil à ma montre, j'avais encore quatre heures devant moi... bien. Je pris la direction de l'hotel (auberge...) le plus proche et je pris une chambre, juste histoire de me reposer deux heures.

Une fois les yeux ouverts, on peux dire que les bons vieux réflexes se font rapides, pour revenir. A peine levé, je me dirigea vers l'acceuil ou je paya avant de me diriger vers l'appartement. Bien sur, comme je m'y attendait, les premiers gros bras avaient déjà investi la zone. Parfait. Je vérifia sous mon manteau, mes deux 44 barillets étaient toujours a leur place, ainsi que mon petit caprice personnel, un katana, que je gardait comme trophée d'un vampire que j'avais tué il y a maintenant quelques temps. Bon, mes ordres étaient clairs, aucun mort, ou du moins, le moins possible (pour ceux déjà présent, leur odeur étaient purement humaine, donc c'était déjà mon intention). J'attendais donc, observant alors que je buvais un café au bar qui se situait juste en face, rapidement, le temps passai et pile a l'heure prévue, deux voitures arrivèrent pour laisser monter deux hommes a l'allures importantes. Humains. Yosh, je pouvais compter une bonne dizaine de gardes, parfait. Cinq a l'extérieur et visiblement 4 à l’intérieur, logiquement il devait y en avoir au moins un à la porte, du moins, si ils étaient un minimum organisés. Il ne me fallut pas longtemps pour analyser la ronde de chacun et encore moins longtemps pour les neutraliser tous les cinq en silence. Right. Pour le garde de la porte? Rien ne vaux une femme pour attirer l'attention d'idiots. Oui, une femme. la pauvre passait par la et... disons que quand je veux, j'ai des arguments frappants. En même temps, passer sans le tuer aurait été très dur, dans un couloir étroit, si je n'aurais pas trouvé un moyen de le distraire. Cette femme a rempli son role a merveille, il n'était peut être pas très emballé, mais il a détourné le regard pile le temps qu'il me fallait. Ou du moins, presque. Cet imbécile, a cause d'une erreur de calcul de ma part a tapé la porte en tombant. C'est nul hein? Bon, la bonne nouvelle c'est qu'à mon arrivée précédente, j'avais déjà pris la peine de clouer la fenêtre (soit leur seul point de sortie au cas ou la porte serait coincée. La moins bonne nouvelle, c'est que j'avais la dedans 6gaillards prêts a en découdre.....

Pas le choix, je pris la peine de "soigneusement" enfoncer la porte qui se trouvait a ma droite, menant bien entendu chez quelqu'un, mais la, c'était légèrement le cadet de mes soucis. Celui qui eut la peine d'ouvrir la porte du "rendez vous" en premier, rejoint rapidement les bras de morphée, le second, alors que je m'était réjugié derrière la porte (que j'avais refermé, bien sur, ou du moins, comme je le pouvais, après l'avoir enfoncée, plutôt dur de la refermer, sembla se diriger vers la sortie. Cinq, bien. Alors, je tiens juste a préciser une chose, n'essayez jamais ce que je vais faire ensuite. Si vous le faites, c'est soit que vous êtes suicidaire, soit que vous êtes idiots. Je me jeta alors comme un nouveau né dans la pièce ou se trouvait les cinq hommes avant de lancer, avec un sourire gêné

-hey les gars ! j'ai entendu du grabuge, tout va bien?!

l'un d'eux sembla sceptique, c'était une tête qui voulait sans doute dire "t'es qui toi?" Bon, j'avais repéré les mallettes, l'argent et les armes. Cinq hommes dont deux flingues pointés vers moi. Par chance, ces deux la étaient les plus proche. Oui, j'avais exactement une chance sur deux de m'en sortir intact, soit 0,5 d'en mourir. (c'est ce qu'on appelles être optimiste, les enfants ! prenez exemple !). A ce moment la, un choix s'offre a nous, assez simple en fait. Deux options. Option A: Tu te retourne en sifflotant et tu cours. Option deux: tu désarme les deux gaillards, tu prends les mallettes et tu cours. Personnellement, d'instinct j'aurais répondu A, mais vous savez comment c'est, sur le tas avec l'adrénaline, vous jouez forcément les héros ! Du coup, je pris l'arme du premier afin de tirer sur le second, au niveau du bras tenant l'arme, malheureusement, un troisième eu le temps de dégainer et de me tirer dans l'épaule, n'ayant pas fait attention, je n'ai eu que ce que je méritait, non? Bref, l'un d'eux au sol pour au moins une bonne minute, je pris son copain (a qui je venait de piquer l'arme) pour l'envoyer sur sur le tireur suicidaire, me laissant face aux deux derniers abrutis, trop occupés a tenir leurs mallettes pour attaquer. Bien, je profita alors de l'effet de surprise donné pour me jeter sur les deux hommes, leur arrachant simplement la valise avant de littéralement.... passer par la fenêtre. Premier étage, je n'eus aucun mal à la réception, et me dirigea donc a l'abri, en fait, la ou mon client m'attendait. Vous allez me dire "c'est pas professionnel!" Ah bon? Le temps que cette bande d'ahuris se relèvent, sortent, prennent leur véhicules et me suivent, je serait déjà sans doute au point de rendez vous ! Encore un de mes avantages lycantropes, on va dire. Une fois débarrassé des malettes et la prime encaissée (surtout que, j'avais aussi récupéré la mallette pleine d'argent, ce qui, vous l'aurais deviné, me fournissait un sacré avantage d'argent en plus) j'étais théoriquement tranquille. Et puis, si je les recroisait, j'aurais plus qu'à les faire taire comme ça m'arrange, ça sera plus sous la juridiction de mon client, au final. Je récupéra donc la prime, mission accomplie, avant d'aller détruire les armes et encaisser l'argent directement en banque. Ben oui, faut pas perdre de temps avec les biftons. Bien sur, je ne mis sur le compte que l'argent "propre". Le reste, j'en avais simplement fait don, pour une grande partie. Pourquoi? Y'en a qui en ont sans doutes bien plus besoin que moi, non? J'en avais encore largement assez, et puis, le "luxe" ne m’intéresse pas vraiment. Je regardais ma montre, cela faisait maintenant un bon moment que ces idiots devaient me chercher. Je m'étais tranquillement, dans un coin, administré les premiers soins et bandé la plaie, la balle était ressortie, donc pas de problèmes. Je me retrouvais donc mi-après midi. Parfait, je commençait à avoir la dalle. Une fois ceci fait, je me décida a aller me ballader un peu, faire un peu le tour des pâtés de maisons et surtout, voir un ami, qui m'acceuilla bien entendu a bras ouverts. Il en profita pour me filer un petit tuyau, comme quoi il avait trouvé de la lumière a un viel entrepôt. "ça fait très vampires non mon vieux?" avait-il ajouté, sachant que je détestais cette sale race plus que tout autre choses. Je le remercia et partit en soirée, avant de (vous l'aurez deviné, hein) prendre la route de cet entrepôt.

Je ne mis pas très longtemps pour le trouver et, une fois devant, me permis d'entrer. Jugeant que dehors, trop de choses m'empêchaient de sentir si il y avait réellement des vampires la dedans. Cependant, une fois a l'intérieur, il ne fallut pas longtemps à mes/mon hôte(s) pour me repérer. Une voix se fit entendre, me demandant qui était la. A la disposition de la grande pièce qui se trouvait devant moi (car après tout, on se trouve dans ce qui a la base semble être un entrepot, hein) je crois bien avoir reconnu un salon, avec une légère musique, sans doutes liée au jeu vidéo auquel la personne devant moi semblait s'être abandonnée. Semblait, oui... je parles bien au passé. Pourquoi? Et bien, a l'odeur humaine qui régnait ici, ainsi qu'au sabre qui venait d'arriver dans ses mains, disons simplement que je venais d'entrer sans sa permission chez une jeune femme assez téméraire. Oui, je m'attendais à beaucoup de choses, mais réellement pas a ça, en un sens, mon mental en prit un coup certain. Je lui offrit alors un sourire gêné avant de légèrement lever les mains en l'air et dire, pour ma défense.

-Bonsoir ! Pardonnez mon intrusion, surtout si tardive et impolie. Je ne m'attendais pas réellement à tomber dans le salon d'une dame, en fait...

c'est la qu'on se dit, si elle garde ce sabre en main et qu'elle s'approche, deux options s'offrent a moi. Option A: je tournes les talons et je cours. Option B: je tires mon sabre et je "joues amicalement" avec elle. Nous verrons bien.

La méfiance ne mène pas toujours
A quelque chose de logique...
La liberté, n'est ce pas ce à quoi aspire chaque être humain sur cette terre ?? J'avais mis seize ans de mon existence à me rendre compte que c'était ce qu'il me fallait mais maintenant que j'y avais goûté, je ne me voyais vraiment plus vivre dans une famille d’accueil ou encore dans un orphelinat... heureusement pour moi j'avais à présent 18 ans et donc plus personne ne pouvait me forcer à le faire contre mon gré. La liberté pour moi c'était pile ce que je vivais en ce moment, j'avais mon chez moi, bon c'était pas un hôtel cinq étoiles, ni même une jolie petite maison de banlieue avec une haie blanche, en fait c'était un vieil entrepôt à l'abandon que je m'étais approprié il y a quelques mois, mais j'avais fais quelques aménagements intérieur permettant de faire en sorte que ça ressemble le plus possible à une maison. J'avais l'électricité, l'eau courante, un lit un vieux canapé et même une télé et une console de jeux vidéos pour passer mes soirées. Le coin n'était pas le sur qu'il y ai dans cette ville mais j'avais trouver le moyen de faire fuir tout les junkie en manque qui voulait venir squatter, je gardais précieusement un katanas que j'avais acheté à un de mes revendeurs, près de moi et menaçait quiconque tentait d'entrer chez moi. Les premiers temps c'était arrivé assez souvent mais dernièrement je crois qu'ils avaient finis par comprendre que je ne partirais pas d'ici avant un moment. J'étais aussi inscrite au lycée du coin, un endroit que j’appréciais pas spécialement mais ça me passait le temps lorsque je n'avais rien de mieux à faire, autant dire que je n'y avais pas mis les pieds très souvent depuis le début de l'année scolaire, mais assez pour me faire ce qui ressemble à une amie. Qui aurait crue que je considèrerais une pompom girl comme une sorte d'amie un jour... en même temps ça doit surement être la seule de son équipe de décérébré à avoir un cerveau et de l'humour !! J'avais renoncé depuis longtemps à avoir une famille, il était claire que ce n'était pas pour moi ce truc là, mais à la place j'avais la liberté et quelques amis sur qui je pouvais compter au cas ou... alors j'allais certainement pas me plaindre de ma vie actuelle.

Une partie de jeu vidéo dans mon salon, ou du moins l'idée que je m'étais faite d'un salon, avec une pizza et une bière, ça c'était le genre de soirée que j'aimais, bien sur j'aimais aussi sortir mais il fallait que je me fasse un peu discrète, ces derniers temps j'avais écumé presque tout les bar des environs en volant les porte feuille de tout les types que j'avais put croisé et si je continuais à ce rythme j'allais me faire repérer, donc une soirée tranquille ne me faisait pas de mal bien au contraire. Enfin tranquille... c'est une manière de voire les choses car alors que j'étais en pleine partie j'entendis ma porte d'entrée s'ouvrir de manière assez violente. Cela me fit bien sur sursauté, mais je ne me laissais pas prendre au dépourvue, je lâchais ma manette pour me jeter sur le katanas que j'attrapais de deux main en faisant face au type qui venait d'entrée avec un aire que j'espérais assez menaçant pour le dissuadé de mettre son nez dans mes affaires. Je l'observais un instant le menaçant toujours de mon sabre, il avait un air un peu surpris, comme s'il ne s'était pas attendue à voire cette scène en entrant... oui beaucoup de gens ne s'attendent pas spécialement à voire une ado vivre dans un vieil entrepôt réaménagé en maison... Je l'écoutais s'excuser, il n'avait pas l'aire des camé habituel qui se tapait l'incruste, mais je ne relâchais pas mon attention en répondant d'un ton ironique : « Oué c'est ce qu'ils disent tous... » Quelque chose me frappa... il venait d'employé le mot « dame » pour me désigné... OK j'avais eu le droit à l'emmerdeuse, la gamine, la chieuse, la fille bizarre, mais jamais personne n'avait utiliser le mot dame pour m'interpeller... je le regardais en grimaçant un peu avant d'ajouter : « Mais d'où tu sors toi ?? » Je restais à bonne distance de manière à avoir une marge de manœuvre s'il s'avérait que c'était un psychopathe là pour me faire la peau mais je gardais le katanas levé prête à attaquer s'il le fallait. « Je vous préviens je sais me servir de ce truc là et j'hésiterais pas une seconde alors vous avisez pas de me sauter dessus ou quoi que ce soit dans le genre... Ohh et j'ai un chien aussi, un énorme chien qui va vous arracher un membre s'il vous voit ici... » Bien sur c'était pas vrai, j'essayais pourtant de me montrer convaincante pour le faire décampé au plus vite et je me disais aussi qu'il fallait vraiment que j'investisse dans un vrai verrou pour ma porte d'entrée !!

Messages : 14 Date d'inscription : 22/01/2013

Comme quoi, la méfiance ne mène pas toujours a quelque chose de logique

Bon, visiblement je venais d'entrer dans la demeure d'une femme réellement peu commode et légèrement menteuse sur les bords. Comment je pouvais affirmer cela? "ils disent tous ça", premièrement. Ok, vous voyez un mec pas réellement rasé, cheveux assez long débarqué chez vous vous pouvez peut être penser a un clodo qui cherches habitation (cf avatar =p)... bah quoi? Y'a pas de mal a être pris dans son travail, si? Pardonnez mon dévouement et du fait, mon oubli du rasoir, ce n'est pas forcément ce a quoi je vais penser en face d'un vampire. Bon, revenons en a notre humaine,de toute manière. Menteuse? Exactement. Il y a une chose évidente que tout propriétaire de chien sait. Qu'il soit gros ou petit, dès que la porte d'entrée s'ouvre, c'est a 80% du temps le premier hôte qui vous accueille. Et dans le cas contraire, la réaction qu'elle à eu de prendre son sabre, l'aurait forcément fait réagir, la boule de poils. Etant donné que l'on se trouve dans un vieil entrepôt, on ne peux pas dire qu'il y ait "plusieurs" pièces et donc l’animal en question serait forcément pas loin. Je laissa paraître un léger soupir, avant de lui offrir un sourire amical. Oui, amical. Pourquoi pas hein? Ce n'est pas car elle pointe un sabre vers moi que je dois perdre ma sympathie ! Après tout j'ai moi même un sabre. Bon d'accord, j'ai aussi deux flingues, mais bon.... On va dire que c'est un secret, d'accord? Bon, pour en revenir à mes deux options, je n'ai ni l'envie de courir ni la certitude que mon envie de "jouer" soit partagée. Cependant, qui sait, on verra bien; Oui, vous l'avez bien compris, je passa une main sous mon manteau avant d'en tirer mon propre sabre, avant de reprendre les politesses, m'inclinant légèrement

-Bon, et si on reprenait de bonnes bases. Je me nommes Erik, enchanté. Quand a savoir si je suis un vaurien ou un quelconque autre crado venu vous dérober, je tiens à vous rassurer en disant que non. Cependant, une idée me vient en tête. Si vous savez si bien vous en servir, montrez moi. En échange, je me présenterais en meilleure forme. Jouons un peu de cette manière, cela nous changera sans doutes les idées, a vous comme à moi.

Mon sourire, qui était toujours amical, vira au taquin alors que je sortai doucement la lame d’excellente facture de son fourreau. J'en profita aussi pour l'inviter à faire quelques pas a l'extérieur. Oh et pendant que j'y suis ! J'ai peut être les cheveux longs, a ce moment, mais ils sont coiffés. J'ai peut être une barbe, mais elle est propre et pour finir, je doutes que quelqu'un de réellement louche porte une chemise sous un long manteau de cuir ainsi qu'un bon jean (bon, le tout de couleur noire, mais bon, on peux pas tout vouloir, pas vrai !) Bref, je sortai le premier, allant me placer d'un côté, comme attendant. Bien sur, je m'étais personnellement très longuement entraîné a la maîtrise des armes et ayant toujours apprécié le code d'honneur suivant la voie du sabre, c'est l'une des premières armes avec laquelle je me sois entraîné. Bon, les choses jusque la ne semblaient pas mauvaises. Alors qu'à un certain soulagement elle me rejoint, j'étais en train d'attendre qu'elle ne passes simplement à l'attaque, jouant pratiquement machinalement avec ma lame, agilement, sans réellement m'en rendre compte, alors que je la regardait, mon regard simplement planté dans le sien, patient. En fait, je savais très bien que face à une jeune femme qui devait avoir dans la vingtaine, comme elle, à moins qu'elle ai passé des années complètes et intenses d'entrainement au sabre quotidien, elle ne pouvait pas me toucher. Mais bon, après tout, pourquoi ne pas tenter le coup? Sa sûreté dans la prise de son sabre et ses mots m'avaient... intrigué. Nous verrons bien.

La méfiance ne mène pas toujours
A quelque chose de logique...
*Tu vas voire Kenzie ça va être top de vivre dans un entrepôt abandonné... c'est super grand, tu auras pleins de place et surtout pas besoin de payer de loyer... ça sera super !!* Super mon cul oui... si j'avais sus que j'aurais autant d'emmerde dans cet endroit, je me serais bien gardé d'écouter cette connasse de petite voix dans ma tête... en même temps c'est pas nouveau elle me pousse toujours à faire des conneries celle là !! Les camé en manque c'est gérable de même que les clochards qui recherchent juste un endroit chaud pour dormir, mais le type que j'avais en face de moi, quelque chose me disait qu'il était ni l'un ni l'autre... Je le menaçais toujours avec mon katanas et j'avais même inventé le fait que je savais m'en servir et que j'avais un chien... bon je savais un peu m'en servir, disons que c'était largement suffisant contre le genre de visiteurs habituelle que j'avais mais là j'étais en train de me dire que ça suffirait peut être pas. Et mes soupçons se confirmèrent lorsqu'il sortis à son tour un katanas qui avait l'aire bien plus classe que le mien d'ailleurs... je le regardais avec de grands yeux en me demandant s'il avait l'intention de me découper en morceaux avant de me donner à manger à mon chien imaginaire... et puis il se mit à parler, son ton n'avait rien d'agressif, mais ne dit on pas que ce sont ceux qui ont l'aire le plus gentil qui font les pires psychopathe ?? Quoi qu'il en soit je l'écoutais se présenter et m'assurer qu'il n'était pas ici pour me voler ou quoi que ce soit dans ce genre là, ce qui me permis de me détendre un peu... enfin presque, en fait j'avais réussis à me détendre une fraction de seconde, jusqu'à ce qu'il me fasse part de son idée brillante de jeux auquel il voulait que je m'adonne avec lui... bon autant pour moi, ça n'avait rien de pervers, sérieusement il faisait vraiment grand père à cotés de moi et rien que d'imaginer un jeu pervers avec lui j'en avais la nausée... non il voulait que je lui montre jusqu’où je savais me servir de mon katanas... ce qui au final n'était guère mieux !! Je continuais de le regarder avant de tenter de dire quelque chose : « Euh... » OK c'est le moment ou il faut se reprendre un peu et faire preuve de courage... après tout je suis quelqu'un de courageux, du moins je le pensais jusqu'à ce soir !! « Pourquoi que je ferrais ça, vous êtes chez moi, je vous dois rien du tout, alors je vous demanderais juste de partir et de me laisser tranquille... sinon... sinon j'appelle la police !! » Ma voix avait repris un peu de contenance, cependant la dernière réplique était tout aussi débile que le coup du chien... aux yeux de la loi je suis une squatteuse et je n'ai pas le droit de vivre dans cet entrepôt alors la police ne ferait absolument rien pour moi...

Et merde... on dirait que finalement il va vraiment falloir que je m'abaisse à jouer à son petit jeu sadique !! Je le vis sortir de mon entrepôt, avec la conviction que j'allais le suivre, cependant j'hésitais quelques secondes, j'avais vraiment aucune envie de mourir ce soir des mains de ce psychopathe qui voulait prouver à quel point il était plus fort qu'une ado de dix huit ans... encore un mâle qui à besoin de se rassurer sur sa virilité... De toute manière j'étais coincé, si je refusais il allait m'attaquer et probablement me tuer, hors si j’acceptai j'avais peut être une chance aussi mince soit elle de pouvoir le blesser et de le faire déguerpir de ma propriété. Je sortais alors à mon tour en prenant soins de rester à bonne distance de lui et sans lâcher mon sabre des mains ni baisser ma garde. Sans crier garde alors qu'il jouait avec son sabre comme si de rien n'était je levais la lâme en me jetant sur lui en poussant un cri de guerrier, espérant que non seulement j'arriverais à l'atteindre mais surtout que je pourrais lui faire un peu peur, assez pour qu'il me foute la paix !!